Le passeur de Loire entre Bréhémont et Saint-Michel
Ce métier de passeur de Loire existait déjà depuis fort longtemps entre les deux communes vu l’absence de pont. Même avec la création du premier pont de Langeais en 1849, le passeur de Loire évitait un détour de 12 km pour aller en face.
Ce passeur existait encore en 1923, car le Conseil Municipal de Saint Michel sur Loire prit une délibération le 23 août 1923 pour accorder une subvention de 100 francs à Mr Camille Rolland, « fermier du passage d’eau », passeur du ‘bac’ de Bréhémont, qui percevait également une subvention de la commune de Bréhémont. Cette subvention fût entérinée le 13 septembre 1923 par Mr Lemoigne, subdivisionnaire du Service spécial de la Loire aux Ponts et Chaussées d’Indre-et-Loire, et approuvée par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées expert de la Loire à Nantes le 17 septembre 1923.
Ce métier repris du service pendant la guerre, le pont de Langeais ayant été détruit à nouveau en 1940, les passeurs activaient entre autres « le marché noir ». Dans les années 50, le Père Sabot qui habitait en bas de la Cueille Boutet, avait un bateau sur la Loire avec lequel il faisait office de passeur à la demande. Cela fait partie de nos anciens métiers disparus de nos villages du bord de Loire.