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Accueil > patrimoine de Coteaux-sur-Loire > Anciens métiers : la porteuse de télégrammes

Autrefois avec l’évolution de la Poste, (bien avant internet), on s’envoyait des télégrammes pour annoncer un déplacement, des événements familiaux, des nouvelles officielles, etc… même au fin fond des campagnes.

 

Au début du téléphone,  c’était le secrétaire de mairie qui faisait office de « cabine téléphonique » à Saint-Michel, mais il ne pouvait se déplacer à chaque réception de télégramme qui devenait de plus en plus nombreux.

 

Le Conseil Municipal de Saint-Michel-sur-Loire par une délibération du 19 juin 1921, décida d’engager pour le compte de la commune une « porteuse de télégramme » !

 

C’est monsieur Paul Germain, maire de Saint-Michel, qui engagea madame Joséphine-Rose Béchu, née Fuselier, « dûment autorisée par son mari », monsieur François Eugène Célestin Béchu, domiciliés tous deux à Saint-Michel-sur-Loire.

 

Madame Joséphine-Rose Béchu s’était donc engagée à porter aussitôt leur arrivée, et à remettre dans les conditions prévues par les règlements des Postes Télégraphe et Téléphone à compter du 1er août 1921 tous les télégrammes parvenus au Bureau téléphonique de Saint-Michel-sur-Loire et dont les destinataires se trouvent sur le territoire de la commune.

Madame Béchu ne pouvait réclamer aucune rémunération de l’administration des Postes, ni des expéditeurs, ni des destinataires pour le portage, étant donné qu’elle recevrait de la commune de Saint-Michel-sur-Loire une somme annuelle de deux cents francs, payable par trimestre à terme échu, de cinquante francs chacun.

 

Son contrat fût signé le 18 juillet 1921 par Mr Paul Germain, maire, par Mme Béchu l’intéressée, ainsi que par Mr Béchu son mari qui signa « Bon pour autorisation » !! ( On ne devait pas encore connaître la liberté des femmes à Saint-Michel…).

 

Puis par la suite une délibération du Conseil Municipal du 21 février 1929, vu la difficulté de trouver un porteur de télégramme à St-Michel à cause du crédit peu élevé attribué à ce travail indispensable dans l’intérêt des habitants, le Conseil accepte de porter le salaire du porteur de télégramme à 300 francs par an : seule condition pour que Madame Bellanger, journalière au bourg, et  pressentie pour ce poste, accepte cette tâche en 1929.

 

Avec le temps et la modernisation de nos communications, le télégramme est devenu maintenant désuet.

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