La chapelle se situe dans l’aile droite des communs, et date vraisemblablement du XVIIIème. La chapelle est sous le vocable de « Notre Dame de Lourdes ».

Quatre vitraux éclairent l’intérieur dont deux sont d’époque, ainsi que l’autel. Une petite porte à droite de l’autel donne sur une ancienne sacristie. Sur le mur de pierres en face de l’autel apparaît une forme d’ancienne ouverture qui devait donner sur la galerie extérieure d’où sans doute quelques domestiques pouvaient assister à la célébration de la messe.

Dans le relevé des « chapelles domestiques fondées ou non fondées dont la permission est à renouveler » du Doyenné de Luynes de 1775-1787, paroisse de Saint-Michel-sur-Loire, il est mentionné :

« Au château de Planchoury à Mr de Planchoury (André III Girault de Planchoury), une chapelle en bon état fondée pour translation de service de deux chapelles, une messe est dite tous les samedis et le premier jeudi de chaque mois. Monseigneur de Fleury a permis en faveur de Madame de Planchoury (née Marie Anne Claude Desmé du Buisson) d’y faire dire la messe les fêtes religieuses annuelles lorsque ses infirmités ne lui permettent pas d’aller à l’église. Elle obtint aussi la permission de s’y confesser et d’y recevoir la communion. » (Archives d’Indre-et-Loire, G 14, fol 15 r°, 32 v°).

Une plaque de marbre d’un ex-voto qui se trouvait sur les lieux datant du 8 octobre 1890 est vouée à Marie Immaculée Notre Dame de Lourdes pour ‘ conversion obtenue’…

Le 20 juin 1894 le cardinal Meignan, archevêque de Tours délègue l’abbé Chauvet, curé de Langeais, et l’abbé Destreguil, curé de Saint-Michel-sur-Loire, à l’effet d’ériger solennellement les quatorze stations du Chemin de la Croix dans la chapelle du château de Planchoury, paroisse de saint-Michel-sur-Loire, ce qui fut fait officiellement le 24 juin suivant en présence ces curés de Langeais,de Bréhémont, et de St-Michel.

De 1938 à 1969, le château de Planchoury appartenait à Monsieur et Madame de Buigne qui entretenait la chapelle.
La chapelle est maintenue en très bon état par Geneviéve Keyaerts, propriétaire actuelle. Elle est maintenant répertoriée dans l’inventaire du patrimoine religieux de l’OPR (Observatoire du Patrimoine Religieux).